Marianne Herjean

A la manière d’une maille, l’espace se coud de part en part de cette grande pièce. Il donne une lecture attractive, un sens aux passages hétéroclites à l’intérieur de cet espace.

Espaces traversés, habités, temporaires mais quotidiens. On s’y repose, on y mange, on y joue. Cette nouvelle place accueille mais n’induit pas l’immobilité. Elle livre un parcours attrayant. Elle est diversifiée dans son architecture mais offre à son usager la possibilité de prendre ses habitudes. Chacun choisit son espace.

Haut ou bas, perché ou couché, au soleil ou à l’ombre, assis Ou la traversant, elle est un véritable parcours de motricité urbain à l’échelle de l’adulte et de l’enfant. . Elle s’étire, se détend, se brise. En tension, elle nous accueille et laisse avec fluidité circuler ces divers occupants. Elle se déplie, se module selon les usages, les goûts, l’envie du piéton. Grand isolat mouvant venu du sol, elle invite le corps.